Le médecin accueille (1) le patient, se présente, le met à l’aise. Il l’écoute (2) attentivement, le questionne (3) pour recentrer si besoin l’exposé du problème tout en observant (4) ses attitudes, son comportement général, puis, il procède à l’examen physique, c’est à dire: inspecter (5), palper (6), percuter (7), ausculter (8) et il termine par une synthèse qui l’oriente vers un diagnostic ou lui permet même de le poser dès la première rencontre.
Cette consultation peut se représenter sur un cercle où figurent, en succession logique à partir du haut et dans le sens horaire, les huit étapes, constituant, pour les quatre premières la phase dite « conversationnelle » et pour les quatre suivantes, l’étape de l’examen physique.
Toute consultation médicale, sans exception, répond à ce schéma.
Qu’est-ce qui change, lors d’une téléconsultation lorsque patient et médecin sont distants l’un de l’autre ?
La phase conversationnelle reste inchangée. Les craintes de blocage psychologique du patient par « écran interposé » sont infondées, dès lors qu’un médecin souriant prend le temps de se présenter pour amorcer la conversation.
– La contribution de l’assistant est essentielle pour rassurer le patient lors de la consultation et pour interagir efficacement avec le praticien en suivant ses demandes, en maniant les différents instruments lors de l’examen physique.
– Les différentes optiques et le stéthoscope électronique autorisent, de l’avis général des utilisateurs, des conditions d’examen de tout premier ordre.
– Seules la palpation et la percussion sont impossibles à distance mais elles sont avantageusement remplacées par le recours à l’échographie-doppler.
Celle-ci réveillera une douleur rien qu’en effleurant la zone sensible ou fournira des informations morphologiques sur la présence d’une masse liquidienne …de la vésicule biliaire distendue à une rétention vésicale, en passant par le kyste pelvien. Entre autres.